Les conditions de l’impact collectif

Description

Tous les partenaires doivent partager la même vision du changement. Cela inclut une compréhension des enjeux et une approche collective pour résoudre le problème grâce à des actions concertées.
Préciser l’intention commune n’est pas une perte de temps. Au contraire, l’analyse, la planification, l’action et l’évaluation seront facilitées par la clarté de la vision.

Des exemples et des outils

• Pour baliser l’action collective et les liens avec les partenaires locaux et régionaux, l’instance régionale IMPACTe Outaouais s'est dotée d'un cadre de référence rassembleur.
• Communagir propose de nombreux outils et éléments de réflexion sur le développement d’une vision commune du changement souhaité.

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Des acteurs de différents secteurs mettent à profit leurs forces pour mieux agir ensemble. Ils ajustent et coordonnent leur offre de services en fonction des priorités et collaborent à des actions collectives à travers un plan d’action.

La somme des interventions de chaque partenaire n'est pas garante de leur synergie. Le défi est de faire en sorte que celles-ci se conjuguent entre elles pour un plus grand effet. Un ensemble d’organisations qui affichent et utilisent les mêmes messages, les mêmes outils ou qui s’assurent d'harmoniser des pratiques d'accueil, de soutien et de référencement aux familles partout dans la communauté travaillent en ce sens.

Des exemples et des outils

• Avenir d’enfants propose la démarche partenariale écosystémique pour soutenir l'action collective et le renforcement des facteurs de protection en petite enfance.
• Dans la MRC du Granit, le projet multipartenarial MOUV s'adresse aux parents qui n’ont pas terminé leurs études secondaires. Il leur permet de parfaire leur niveau de qualification au point de vue scolaire, personnel et parental, grâce à un programme diversifié et conçu sur mesure pour répondre à leurs besoins et à la réalité du milieu.
  Dans le cadre du projet, les parents sont invités à participer à un programme visant à mettre en lumière leurs forces et leurs talents, à créer des liens avec d’autres parents et à poursuivre leurs études secondaires. Les partenaires de la formation MOUV sont Intro-Travail Carrefour Jeunesse-emploi du Granit, la Maison de la famille Granit ainsi que le Centre de formation des adultes de la Commission scolaire des Hauts-Cantons.

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Les partenaires doivent s’entendre sur les façons de constater la progression du projet et d'en mesurer les effets. Ils peuvent s’appuyer sur une courte liste d’indicateurs communs utilisés à des fins d’apprentissage et d’amélioration.
Agir dans une approche d’apprentissages continus, cela veut dire nommer les défis et les échecs au même titre que les bons coups et les utiliser comme des occasions d’amélioration.

Des exemples et des outils

• Avenir d’enfants propose des outils pour soutenir l’évaluation participative, une façon intéressante de vivre l’action collective.
• Des partenaires, comme ceux de COSMOSS au Bas-Saint-Laurent, mettent de l’avant les mécanismes d’apprentissage et d’évaluation partagés pour pouvoir améliorer leur travail commun.
• En Chaudière-Appalaches, des espaces de formation interorganismes sur les pratiques qui diminuent le stress, l'anxiété et la pression vécus par les enfants et les parents ont eu lieu dans quatre localités. Cette initiative est portée par le Regroupement des organismes communautaires Famille de Chaudière-Appalaches, le PRECA, le Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches et Avenir d'enfants.

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Les différents acteurs doivent établir une communication régulière et ouverte afin d’entretenir des relations de confiance, de garder les objectifs communs en vue et de renforcer la motivation.

Des exemples et des outils

• La table de quartier Vivre St-Michel en santé, qui regroupe plusieurs tables de concertation, s’est dotée d’un plan d’action intégré qui met de l’avant une priorité transversale pour tous les partenaires impliqués, soit miser sur l’échange d’information et la mise en place de stratégies de communication. Le plan d’action intégré est en cours d’évaluation.
• Les partenaires du projet Unis pour l’enfance de Bordeaux-Cartierville se sont dotés d'outils de communications pour mieux joindre les familles et pour se partager de façon continue leur programmation et les avancements de leurs activités. Pour élaborer ces outils, un processus de consultation a été mené auprès des familles du quartier. Un plan de communication en a découlé ainsi que des outils tels leur site web Parents Bordeaux-Cartierville.
• Un webinaire de François Lagarde, vice-président - communications à la Fondation Lucie et André Chagnon, a été présenté en collaboration avec les Partenaires pour la réussite éducative en Chaudières-Appalaches (PRÉCA). Que faire et que dire pour persuader?  présente des stratégies pour atteindre ses objectifs par la communication.

La structure de soutien permet une coordination optimale de l’action collective. Elle peut prendre plusieurs formes, selon l’ampleur du plan d’action. Les éléments suivants sont souvent présents dans le mode de fonctionnement :

• un comité de pilotage ou de coordination formé de partenaires de la communauté;
• des comités de travail incluant des comités de parents;
• une ou des personnes qui ne sont pas liées à une organisation en particulier, rémunérées et qui se dédient au travail collectif. Elles apportent un soutien continu en guidant la vision et la mise en œuvre du projet collectif, notamment en orchestrant les activités, les pratiques d’évaluation et en mobilisant les ressources.

Cette structure s’incarne dans des ressources humaines, financières, du soutien externe, des cadres de référence, de la formation, des communautés de pratiques, une structure de gouvernance, etc.

La fonction de coordination, un rôle essentiel

Pour animer et soutenir une démarche partenariale, il est important que des personnes soient dédiées à la fonction de coordination. Un peu comme un chef d’orchestre, c’est un rôle-clé et reconnu qui exige des compétences multiples. Ces ressources se préoccupent de tisser et d’entretenir des liens avec chacun des partenaires impliqués, de cibler leurs compétences respectives et de les mettre en valeur à travers des actions concrètes. Ces stratégies permettent au projet collectif d’évoluer. 

Des exemples et des outils

• Des compétences essentielles à l'agir ensemble, dont celles liées à la fonction de coordination. Celles-ci varient en fonction des forces déjà en présence. Il s’agit de bien identifier les besoins du groupe pour complémenter les compétences des différents partenaires.
• Un outil d’aide à la décision peut être utile pour organiser la fonction de coordination à partir des rôles à confier à une ressource ou à se partager entre partenaires selon les besoins et les moyens.
• Communagir propose de nombreux outils et éléments de réflexion sur la Gouvernance de démarches collectives.
• Avenir d’enfants propose un guide en soutien aux organismes mandataires pour aider à gérer un projet sur les plans administratif, financier et de la gestion des ressources humaines.