Nouvelle étude issue de l'initiative Perspectives parents
L’expérience des parents ayant un enfant atteint d’un problème de santé ou de développement
L’expérience des parents ayant un enfant atteint d’un problème de santé ou de développement
21 juin 2017
L'Institut de la statistique du Québec dévoilait aujourd'hui une nouvelle publication issue des données de l’Enquête québécoise sur l’expérience des parents d’enfants de 0 à 5 ans (EQEPE), menée dans le cadre de l’initiative Perspectives parents d'Avenir d'enfants.
Environ un parent d'enfant de 0 à 5 ans sur quatre (26 %) déclare avoir au moins un enfant présentant un problème de santé ou de développement, que ce soit une incapacité physique, un retard de développement, un trouble du langage, un trouble anxieux ou d’autres problèmes (hyperactivité, trouble d’attention, trouble d’autisme, trouble envahissant du développement). Les statistiques présentées dans cette publication concernent plus spécifiquement les familles ayant au moins un enfant de 3 ans et plus puisque les problèmes mesurés sont rarement détectés avant cet âge.
Les résultats montrent que les parents ayant un enfant avec un problème de santé ou de développement sont plus enclins à s’imposer beaucoup de pression concernant la façon de s’occuper des enfants comparativement aux autres parents (27 % c. 19 %). Ils sont également plus susceptibles de se sentir moins efficaces (29 % c. 20 %), moins satisfaits (25 % c. 19 %) ou de vivre fréquemment beaucoup de stress lié aux comportements ou aux difficultés de leurs enfants (32 % c. 11 %).
Cette étude aborde plusieurs autres aspects de la vie personnelle, conjugale et sociale des parents, des mères et des pères tels que la satisfaction quant au partage des tâches entre conjoints, l’utilisation de services de soutien à la parentalité, le soutien de l’entourage ou la pression sociale ressentie. Par exemple, on remarque que 15 % des parents ayant un enfant avec un problème de santé ou de développement déclarent ressentir beaucoup de pression sociale, alors que cette proportion n’est que de 8 % chez les autres parents.