Nouvelle étude issue de l'initiative Perspectives parents
Utilisation des services offerts aux familles et obstacles à leur utilisation par les parents d’enfants de 0 à 5 ans
Utilisation des services offerts aux familles et obstacles à leur utilisation par les parents d’enfants de 0 à 5 ans
27 juin 2017
L'Institut de la statistique du Québec dévoilait aujourd'hui une nouvelle publication issue des données de l’Enquête québécoise sur l’expérience des parents d’enfants de 0 à 5 ans (EQEPE), menée dans le cadre de l’initiative Perspectives parents d'Avenir d'enfants.
Cette étude aborde l’utilisation des services par les parents vivant dans un ménage à faible revenu qui sont en emploi ou non. Le fait d’être en emploi modifie leurs comportements quant à leur utilisation de certains services et ils ne font pas face aux mêmes obstacles que les parents vivant dans un ménage à faible revenu où aucun n’est en emploi.
Parmi les ménages à faible revenu où l’on retrouve au moins un enfant âgé de 0 à 5 ans, lorsque les parents ont un emploi, ils sont proportionnellement plus nombreux (54 %) que lorsqu’aucun parent n’est en emploi (40 %) à faire participer leurs enfants à des activités sportives. Ils recourent cependant dans une moindre proportion à des services comme les joujouthèques ou les comptoirs familiaux (24 % c. 33 % si aucun parent n’est en emploi).
L’examen des obstacles à l’utilisation des services offerts aux familles, mentionnés par les parents vivant dans un ménage à faible revenu, montre également des différences lorsqu’on tient compte de la situation d’emploi. Les parents sans emploi sont plus nombreux, toute proportion gardée, à mentionner le coût (66 %) ou le fait que c’est trop loin ou trop compliqué de s’y rendre (35 %) que les parents qui sont en emploi (respectivement 51 % et 26 %). Par contre, ces derniers ont invoqué dans une plus grande proportion que les horaires ne convenaient pas (73 % c. 50 % si aucun n’est en emploi) ou que le temps leur manquait (71 % c. 46 % si aucun n’est en emploi).
Les résultats révèlent également que les parents vivant dans un ménage à faible revenu où aucun n’est en emploi ont exprimé dans une plus grande proportion un besoin d’information quant à différents services d’aide aux familles (mesures d’aide financière, banques alimentaires, de vêtements ou autres aides matérielles, services d’orientation, de formation et de recherche d’emploi) comparativement à ceux vivant dans un ménage à faible revenu où au moins un parent est en emploi.