Selon les données de la deuxième édition de l'EQDEM, 27,7 % des enfants à la maternelle 5 ans sont considérés comme vulnérables dans au moins un des cinq domaines de développement, à savoir: la santé physique et le bien-être, les compétences sociales, la maturité affective, le développement cognitif et langagier et les habiletés de communication et les connaissances générales.
Une proportion plus élevée qu'en 2012
Selon la méthodologie de l'enquête, la proportion d'enfants vulnérables dans au moins un domaine de développement en 2017 est plus élevée qu'en 2012 alors qu'elle se situait à 25,6 %. Si l'on observe les mesures spécifiques à chacun des domaines, on constate que la proportion d'enfants vulnérables a augmenté dans quatre des cinq domaines de développement entre 2012 et 2017, soit la santé physique et le bien-être (9,5 % c. 10,6 %); les compétences sociales (9,0 % c. 10,2 %); la maturité affective (9,7 % c. 11,5 %); ainsi que le développement cognitif et langagier (10,0 % c. 11,1 %).
La vulnérabilité touche davantage certaines catégories d'enfants
Les résultats de l'EQDEM 2017 révèlent aussi que certains groupes d'enfants se démarquent. Par exemple, les garçons sont proportionnellement plus nombreux que les filles à être classés vulnérables dans au moins un domaine de leur développement (35,0 % c. 20,2 %). Les enfants les plus jeunes (âgés de moins de 5 ans et 9 mois au moment de l'enquête) (34,3 %) et ceux vivant dans un milieu très défavorisé sur le plan matériel (33,7 %) ou social (33,2 %) sont également plus susceptibles d'être vulnérables.
Pour en savoir plus
- Consultez le communiqué de presse de l'ISQ
- Consultez les résultats de l'EQDEM en ligne