La démarche partenariale écosystémique est d’abord et avant tout un processus qui soutient le développement et le déploiement d’un plan d’action concerté. Ce dernier vise le renforcement des capacités et des changements durables chez les enfants, les familles et la communauté elle-même. La démarche nécessite un engagement des partenaires et elle contribue à garder le cap sur les priorités.
Le processus qui soutient la démarche de planification propose un cycle dynamique en 5 grandes étapes. Celles-ci se réalisent au rythme des réflexions, des apprentissages et des modifications faits tout au long de la démarche. Il est possible de revenir en arrière pour apporter des bonifications à une ou des étapes précédentes, d'où le caractère itératif de cette démarche.
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À cette étape, les partenaires manifestent ou réitèrent leur volonté de travailler collectivement autour du bien-être et du développement des jeunes enfants. Ils s’engagent ensemble à l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action concerté qui vise à susciter des transformations durables.
L’analyse de la situation consiste à recueillir, à mettre en commun et à analyser les informations qui rendent possible une lecture partagée de la situation des jeunes enfants. L’établissement des constats et la détermination des priorités pour chacun des systèmes sont le moteur de cette étape.
Il s’agit ici de se doter d’un plan d’action en s’appuyant sur les constats, les priorités et les facteurs de protection. À cette étape, on parle des transformations souhaitées, des actions et des contributions individuelles et collectives pour y arriver, des ressources nécessaires et des modalités utiles au suivi et à l’évaluation.
Cette étape permet aux personnes concernées de s’assurer que les actions se réalisent selon ce qui était prévu et qu’elles contribuent à l’atteinte des transformations souhaitées.
Cette étape vise à documenter la mise en œuvre du plan d’action et le degré de réalisation des transformations souhaitées. L’évaluation et les apprentissages qui en découlent permettent, indépendamment de l’approche choisie (écosystémique ou non), de porter un regard critique sur les choix du RLP et d’ajuster le plan en conséquence.
« L’approche partenariale s’est consolidée et intensifiée. Avant l’arrivée d’Avenir d’enfants, la table était essentiellement un lieu d’échange d’information. Avec la préparation d’un plan d’action et les travaux liés à l’approche écosystémique, les représentants d’organismes du regroupement ont acquis une plus grande capacité de travailler ensemble. Ils ont acquis une meilleure connaissance des particularités de chacun des organismes, des points de convergence et des forces de chacun. Ceci a permis de développer un lien de confiance entre les organismes qui mène à des collaborations, des références de clientèles, des partages de ressources, etc. »
- Témoignage d’un partenaire d'un RLP
Une démarche de planification impliquant plusieurs partenaires issus de différents réseaux permet :
Lorsque, en plus d’être collective, la démarche est écosystémique, cela permet la mise en commun des connaissances, des points de vue et des ressources pour agir à la fois auprès de l’enfant, de sa famille et de l’ensemble de la communauté, avec force et cohérence. Le partenariat devient donc un ingrédient essentiel de l’action écosystémique.
Par exemple, pendant que les services de garde, les maisons de la famille ou les écoles agissent directement auprès des familles et des enfants, les municipalités, les commissions scolaires et les centres intégrés de santé et de services sociaux peuvent mettre en place des environnements qui sont favorables au bien-être des uns et des autres. Tous peuvent intervenir auprès de chaque système avec des intensités très différentes ainsi que des pouvoirs et des mandats diversifiés.
L’approche écosystémique, telle que proposée par Avenir d’enfants, invite les partenaires à se concerter sur les changements souhaités pour chacun des systèmes afin que ceux-ci puissent s’influencer réciproquement et ainsi renforcer leur capacité d’agir. La démarche partenariale écosystémique propose donc une nouvelle façon d’aborder un plan d’action en plaçant le changement au cœur de la planification. Celui-ci s’illustre par des modifications concrètes des comportements, des attitudes et des croyances chez l’enfant, dans la famille et dans la communauté. On parle ainsi de « transformation souhaitée ».