1 parent sur 4 n’a accès à aucune mesure de conciliation famille-travail.
Les inégalités socioéconomiques engendrent des écarts dans l’espérance de vie entre les citoyens mieux nantis et les moins bien nantis. Par exemple, les résidents des quartiers pauvres de Montréal vivent jusqu’à 12 années de moins que les résidents des quartiers mieux nantis.
Les enfants issus de milieux socioéconomiques plus favorisés présentent moins de difficultés de développement que les enfants de milieux défavorisés. Les différences sont observables sur le plan du développement cognitif, de la préparation à l’école, du rendement scolaire, du langage et du développement des compétences sociales.
L’éducation de la mère est un prédicteur important d’une entrée scolaire réussie et de la réussite éducative ultérieure.
Le statut socioéconomique a des effets directs sur les conditions de vie et indirects sur les valeurs, les façons de comprendre son rôle de parent et sur les comportements des parents.
Un niveau d’éducation élevé des parents est associé à la réussite scolaire des enfants.
Les conditions économiques et la scolarisation des parents ont une incidence sur la réussite scolaire.
Revenu des parents
De quoi s'agit-il?
Le revenu des parents correspond au budget dont une famille dispose pour pouvoir répondre convenablement à ses besoins. Ce revenu peut être constitué de salaires, de bourses d’études, de prestations de derniers recours, d’allocations familiales, etc.
Le seuil de la pauvreté pour une famille de quatre est fixé à 52 928 $ annuellement au Québec, mais ce revenu n’est pas suffisant pour subvenir aux besoins d’une famille de façon adéquate.
Afin d’augmenter les revenus d’une famille, différentes options sont envisageables :
améliorer les chances d’emplois;
augmenter le niveau de qualification avec de la formation;
réduire l’endettement;
réduire les dépenses en favorisant le troc, la couture, les groupes d’achats, etc.
Que peut-on faire?
Participer à des services ou des activités à coût réduit ou gratuit.
Avoir accès à des services publics de santé préventifs (médecin de famille, infirmière, dentiste, hygiéniste dentaire, etc.).
Fréquenter des services ou des activités à faible coût ou gratuits qui permettent aux parents de maintenir un budget acceptable.
Participer à un réseau d’entraide et de partage (échange de temps, de matériel, de fournitures pour bébé, etc.).
Adapter les services et ressources (horaires réguliers et atypiques, adaptation au niveau de lecture de la clientèle, proximité des services).
Rechercher des façons de pallier les coûts du transport.
Développer des ressources d’entraide ou de dépannage.
Niveau de scolarité
De quoi s'agit-il?
Le niveau de scolarité fait référence au dernier diplôme obtenu par les parents, que ce soit primaire, secondaire, formation professionnelle, collégial ou universitaire.
La scolarité permet généralement d’améliorer les perspectives d’emploi et de disposer d’un revenu plus élevé, elle outille aussi les parents à mieux affronter la vie en société, notamment en permettant aux adultes d’être plus à l’aise avec la lecture, l’écriture et les nombres, compétences très utiles pour comprendre une prescription ou pour faire un budget.
Que peut-on faire?
Tenir des activités qui permettent aux parents de compléter leur scolarité ou de favoriser leur entrée sur le marché du travail.
Fréquenter un service de garde éducatif de qualité (halte-garderie, autres services de garde, etc.).
Occupation professionnelle des parents
De quoi s'agit-il?
L’occupation professionnelle des parents fait référence à leur statut d’emploi, au type d’emploi occupé et aux mesures de conciliation famille-travail. Les parents sont-ils actifs sur le marché du travail, au chômage, bénéficiaires de prestations de dernier recours? Ont-ils un horaire stable ou un horaire atypique? Doivent-ils cumuler plusieurs emplois? Est-ce que l’occupation de leur emploi met de la pression sur l’organisation familiale?
Que peut-on faire?
Instaurer des politiques qui favorisent la conciliation travail-famille.